David Émile Joseph de Noter (1825 - 1892) Still life

David Émile Joseph de Noter (1825 - 1892) Légumes dans un cache-pot, nature morte Huile sur panneau signée en bas à droite David de Noter.
panneau : 27 * 33 cm
David-Émile-Joseph De Noter, héritier d'une lignée d'artistes, puise sa créativité dans les racines artistiques familiales. Son père, Jean-Baptiste de Noter, son oncle, Pierre-François, ses cousins Anne, Auguste et Joséphine, ainsi que son propre fils, Raphaël-Marie, s'adonnent tous à la peinture, se spécialisant dans les paysages ou les natures mortes florales.

Les premiers pas artistiques de David Émile Joseph de Noter s'inscrivent à Gand, en Belgique, sous la tutelle de son père, Jean-Baptiste André de Noter (1787-1855), un éminent peintre des scènes urbaines exposant avec renom en Belgique et en France.

L'œuvre de David s'érige en hommage aux fruits et aux fleurs, aux intérieurs et aux scènes de genre capturant des instants de nature morte, transposés avec maîtrise à l'huile et à l'aquarelle. Bruxelles devient son atelier, et en 1845, il y remporte une médaille d'argent au Salon, suivie d'une médaille d'or en 1854. Les Salons parisiens de 1853, 1855 et 1864 accueillent également les créations de David.

Installé définitivement à Bruxelles, il cisèle son style propre, déployant des intérieurs raffinés et des natures mortes d'une précision méticuleuse. Les voyages fréquents à Alger ponctuent sa carrière, enrichissant son répertoire exposé aux Salons parisiens.

Cette œuvre présente l'apogée de son style mature. L'intérieur de la cuisine dévoile l'harmonie et l'équilibre qu'aspirait à réaliser De Noter dans son œuvre. Chaque détail est capturé avec une minutie particulière.

Tout au long de sa carrière, De Noter jouit d'une estime élevée. Sa rencontre avec le baron Henri Leys s'avère déterminante, l'intégrant dans son atelier dans le dessein exclusif de représenter légumes, fruits et fleurs. Les récompenses affluent, une médaille de bronze au Salon de Paris en 1845, puis une médaille d'or à Bruxelles en 1854.

Les musées d'Amsterdam, de Breslau, de Bruxelles, de Cambrai, de Coutrai, de Malines, de Mulhouse, de Philadelphie, de Prague et de Saint-Pétersbourg témoignent de l'empreinte indélébile laissée par les œuvres de De Noter.